«Backstage» (2023) d’Atef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane, qui a été projeté lors de la dernière édition de la Mostra de Venise, figure également dans la liste des films retenus dans la compétition de longs métrages. Le jury de cette dernière catégorie est présidé par la célèbre monteuse Kahena Attia à qui le festival rend, aussi, hommage.
Le Festival international du film de femmes d’Assouan (Aiwff), dont la 8e édition a démarré le 20 avril, a choisi la Tunisie comme pays invité d’honneur. C’est la première fois qu’un pays est désigné comme invité d’honneur du Festival d’Assouan, avait indiqué le comité directeur, ajoutant que la Tunisie a été sélectionnée en raison des récents succès remarquables obtenus dans le cinéma tunisien, notamment après l’émergence d’un grand nombre de cinéastes tunisiens qui ont su imposer leurs œuvres lors de plusieurs festivals et ont remporté plusieurs prix prestigieux.
Cette orientation vers notre pays s’est faite en coordination avec le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci) et le ministère tunisien des Affaires culturelles.
C’est dans ce sens que le film «Les filles d’Olfa» de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, sélectionné dans la compétition des longs-métrages, a été choisi pour faire l’ouverture du festival.
L’actrice tunisienne Hend Sabri basée en Egypte, qui prend part au film, a été par ailleurs honorée lors de la cérémonie d’ouverture à Assouan. Elle a, à cette occasion, rendu hommage à la réalisatrice Moufida Tlatli dont le film culte «Le silence des palais» a accompagné ses premiers pas en tant qu’actrice dans le cinéma.
«Backstage» (2023) d’Atef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane, qui a été projeté lors de la dernière édition de la Mostra de Venise, figure également dans la liste des films retenus dans la compétition de longs-métrages.
Le jury de cette dernière catégorie est présidé par la célèbre monteuse Kahena Attia à qui le festival rend, aussi, hommage.
Rappelons que Kahena Attia est une illuste monteuse qui a travaillé avec les plus grands réalisateurs tunisiens, arabes, africains et avec des cinéastes occidentaux. «Le voyage de Selim» de Regina Martial réalisé en 1978 marque le début de sa carrière de monteuse au cinéma, après une expérience à la télévision tunisienne.
Elle a collaboré, entre autres, dans les films : «L’empire des rêves» de Jean-Pierre Lledo en 1981, «La mémoire tatouée» de Ridha Behi en 1986, «Les sabots en or» de Nouri Bouzid en 1989, «Le collier perdu de la colombe» de Naceur Khemir en 1991, «A la recherche du mari de ma femme» de Mohamed Abderrahmane Tazi en 1993 et «Quand les hommes pleurent» de Yasmine Kassari en 1999.
Dans ce programme qui honore la Tunisie, il sera aussi question d’une conférence consacrée au cinéma féminin en Tunisie, avec la participation de critiques, universitaires et cinéastes tunisiens, ainsi qu’une programmation spéciale dédiée à des courts-métrages tunisiens.
Le Festival international du film de femmes d’Assouan (Aiwff) est le premier festival égyptien dédié à des cinématographies féminines. Cette édition accueille de nombreux cinéastes égyptiens et internationaux, qui prendront part à des ateliers, séminaires et autres conférences.